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Témoignages

Au sein d’une entreprise, les anecdotes ne manquent pas. Imaginez la vie presque 100 ans plus tôt : la camaraderie, la solidarité, les conditions de travail et le contexte historique. Un univers en noir et blanc dont les histoires fait sourire.

Image de l'histoire 'Les bières'

Les bières

Date de l'anecdote : date inconnue

Il y a des travailleurs qui amenaient de la bière sur le lieu de travail. Si le travailleur était déjà un peu ivre, on lui confisquait ses bières qu'il avait dans sa boite à lunch, et en cachette on les mettait dans des grosses pierres au sous-sol. Lorsque venait la journée de réparation le dimanche, on allé récupérer les bières pour un bon petit coup entre collègues.

Image de l'histoire 'Solidarité'

Solidarité

Date de l'anecdote : date inconnue

Jean-René Déry, un cadre de l'usine, a mentionné que lorsqu'il voyait arriver un travailleur en état d'ébriété, il l'envoyait dormir une heure ou deux le temps de dégriser. Lorsque le boss passait et qu'il ne voyait pas le travailleur, il demandait s'il était entré travailler. On lui répondait oui et la discussion finissait là. On se partageait son travail.

Image de l'histoire 'Communion solennelle'

Communion solennelle

Date de l'anecdote : date inconnue

Il y a un travailleur qui a averti son boss qu'il ne pouvait pas travailler le lendemain: il faisait sa communion solennelle. Il est dit qu'il a commencé à travailler à 10 ans ! Il est connu que l'on pouvait travailler avant d'avoir ses 18 ans mais il fallait travailler de jour seulement, pas le droit de travailler de 16h à minuit et de minuit à 8h. Vu ses études, encore à l'école primaire, il devait travailler le samedi et le dimanche et les jours de congé. La cérémonie de la communion solennelle se faisant le dimanche, il n'a donc pas pu se présenter au travail.

Image de l'histoire 'Le chat'

Le chat

Date de l'anecdote : date inconnue

Il y a un travailleur qui a porté le surnom " le chat ". Le surnom vient du travail que cet employé devait accomplir sur une machine. A cette époque, il n'y avait pas de système automatisé pour faire passer la feuille entre les sections de la machine, et c'était encore plus laborieux lorsqu'il fallait passer la feuille dans les séchoirs ( dryers ). Il y avait une bande de carton de 6 pouces de large qu'il faillait faire passer d'un séchoir à l'autre. Lorsque la machine était à sa pleine vitesse, le travail demandait beaucoup de dextérité et de vitesse. M. Voyer était le meilleur à ce travail, qui s'effectuait sur une passerelle très étroite et sur laquelle on avait du mal à se déplacer. Pourtant, il réussissait la manœuvre qui lui a mérité le surnom " le Chat " . Celui-ci a suivi son fils, Jacquelin Voyer jusqu'à l'époque de l'usine Kraft.

Image de l'histoire 'Le Baril'

Le Baril

Date de l'anecdote : date inconnue

Dans la salle de douche du bas, les travailleurs avaient pris l'habitude de s'essuyer avec du papier et en disposait dans un baril pour être jeté le lendemain par le nettoyeur. Celui-ci sautait dans le baril pour tasser le contenu et faire de la place pour récupérer le papier qui traînait un peu partout. Les gars vidaient le baril, le remplissait au ¾ d'eau et mettait du papier pour cacher le tout. Tous se cachaient pour voir le résultat qui ne se faisait pas attendre: un gars dans un baril d'eau froide au dessus de la ceinture. Le pire c'est que quelques mois plus tard, lorsqu'il avait oublié, on lui refaisait le coup.

Image de l'histoire 'Coquerelles'

Coquerelles

Date de l'anecdote : date inconnue

Bien sur, dans une usine construite en bois, avec de la pâte humide partout, il y avait beaucoup de bois qui traînait ici et là. Il y avait des coquerelles en abondance. Pour ne pas rapporter ces bestioles à la maison, on prenait soin de vérifier notre " linge propre " avant de quitter l'usine, ne pas oublier les pagotes dans le bas des pantalons. En arrivant au travail, il fallait suspendre sa boite à lunch à la broche tendue d'un côté à l'autre de la salle à manger car les coquerelles ne sont pas habiles sur une broche de métal.

Image de l'histoire 'l'INITIATION'

l'INITIATION

Date de l'anecdote : 2015-03-09

Il était courant que lors de son mariage, le travailleur (futur marié) fasse l'objet d'une initiation de la part de ses compagnons de travail. Le rite de passage impliquait que les bijoux de famille soit peint avec la peinture du département de la couleur. Cette peinture est concentrée, il y avait du jaune, du bleu, du rouge etc. Nous n'avons pas de réaction des nouvelles épouses. On raconte qu'il y a un nouveau marié, voyant arriver la fin de son quart de travail se soit appliqué de l'huile afin que la couleur n’adhère pas aux ...Ça fonctionné mais une paire de pantalon a été sacrifiée.